Couleurs primaires
Couleurs primaires
Le soir au fond des bois, on a très peur du noir
Pensant dans les esprits qu’il veut dire désespoir
Pourtant il reste brillant et sans vraie concurrence
Quand il s’agit de croire à la belle élégance
La nature voit rouge quand il faut se défendre
Sauf pour le sang de l’arbre quand on vient de le fendre
Il en est pas de même pour l’homme que l’on aime
Car on peut s’en parer et devenir son thème
Le blanc n’accepte pas la moindre égratignure
Comme ces neiges aérées qui font une pelure
La pureté de son sens évoque virginité
Comme toutes ces choses qu’on ose pas toucher
On nous parle du jaune pareil au fruit d’été
Reflètent le soleil sur sa peau agrumée
Il vient aussi vêtir paréo et sari
Lumineux comme un phare, qu’on regarde la nuit
Le bleu s’en est allé au milieu de nos cieux
Essayant de cacher les oreilles de nos dieux
Et ne pas les vexer, d’admirer ces belles teintes
Qui couvrent aussi nos mers, telle des toiles peintes
Si on vous dit primaires, vous n’êtes pas primitives
Sachant vous mélanger, en restant dans le vif
Sujets élaborés, qui décorent nos vies
Couvrant aussi nos rêves, jusque dans notre lit
NaNa
Chicas Chicas
Cuba